Comment réagir lorsque mon bébé m’énerve
- Il est 8h, j’ai laissé Gabrielle dormir tard ce matin car elle est fatigué. Maintenant, je suis pressé et au lieu de de s’habiller comme je lui demande, elle joue et crie dès que je veux lui enfiler un t-shirt.
- Il est 18h, ce soir, Gabrielle a voulu rentrer à pied de chez la nounou. On est à mi chemin lorsqu’elle s’arrête sur le côté et ne veut ni repartir ni venir dans mes bras. Je suis fatigué et n’ai qu’une envie, rentrer et lui donner le bain.
- Il est 8h30, on devrait déjà être parti chez la nounou depuis 20 minutes. Ce matin, on a joué longtemps ensemble et alors que maintenant c’est le moment de mettre les chaussures Gabrielle court partout. Je commence à m’impatienter
Toutes ces situations, je les ai vécu et j’en vivrai encore bien d’autres du même genre.
Malheureusement, tout n’est pas toujours rose et il faut savoir composer avec ces moments un peu difficiles où nos besoins et ceux de notre enfant ne sont pas les mêmes.
Quel comportement adopter lorsque mon bébé m’énerve ?
Comment ne pas s’énerver dans ces moments où il ne veut pas coopérer ?
Comment réagir et ne pas imposer sa volonté au plus petit ?
A travers des exemples tirés du livre Au coeur des émotions de l’enfant d’Isabelle Filliozat, nous allons comprendre comment réagir à l’énervement.
Les périodes sensibles chez l’enfant dans la pédagogie Montessori
Selon la pédagogie Montessori, entre la naissance et 6 ans l’enfant traverse plusieurs périodes appelées “sensibles” au cours desquelles sa capacité à apprendre est facilité.
Lors de ces périodes l’enfant est absorbé par une activité, il veut la faire et la refaire. C’est à ce moment qu’il faut bien comprendre son comportement et lui proposer des jeux en relation avec la capacité qu’il est entrain d’acquérir afin de le soutenir dans son développement.
Gabrielle est en plein dans la période sensible des petits objets, il y a quelques jours nous avons pu satisfaire ses besoins d’emboîtement d’objets grâce à un simple câble audio 😉
Les périodes sensibles
Maria Montessori s’est rendu compte que les enfants passent par des périodes d’intérêt et de curiosité au cours de leur développement. Ces périodes sont appelées “périodes sensibles” dans la pédagogie Montessori car elles permettent à l’enfant de développer presque inconsciemment et sans effort une nouvelle capacité.
2 livres indispensables sur l’éducation positive
J’aimerai partager avec vous les livres que j’ai lu et aimé.
C’est pour ça que j’ai créé ma bibliothèque pour les parents sur laquelle vous trouverez les livres que je vous conseille sur des thèmes comme l’éducation positive, la pédagogie Montessori, le jeu, la communication parent / enfant, etc…
Je commence par deux best-sellers d’Isabelle Filliozat : Au cœur des émotions de l’enfant et “J’ai tout essayé !”.
[Portage 3/3] Quel système de portage choisir ?
Cet article est le 3ème d’une série sur le portage des bébés.
Si vous n’avez pas lu les précédents, commencez par Pourquoi porter son bébé ? et Comment porter son bébé ?
De plus en plus de personnes se tournent vers les systèmes de portage au moment de choisir un moyen de se promener avec leur enfant.
Plus léger, moins encombrant et moins cher qu’une poussette, les systèmes de portage sont idéals pour transporter son enfant.
Mais au moment de faire son choix on se retrouve face à une montagne de choix.
Lequel choisir ? Sur quels critères ?
Le but de cet article est de vous aider dans ce choix en mettant à votre disposition toutes les informations nécessaires pour cela.
Je ne ferai pas de comparatif entre les porte-bébés ou écharpes de portage existants, cet article serait périmé quelques jours après sa publication, je ne vais pas vous conseiller un modèle en particulier mais je vais essayer de vous orienter dans votre choix en vous donnant les clés d’un bon système de portage afin que vous fassiez votre choix en toute conscience.
[Portage 2/3] Dans quelle position porter son bébé ?
Cet article est le 2ème d’une série sur le portage des bébés.
Si vous n’avez pas lu le précédent, vous pouvez commencer par Pourquoi porter son bébé ?
Porter son bébé n’est pas comme porter un sac à dos. Vous portez un être humain fragile et complètement dépendant de vous.
Vous devez faire attention à lui et respecter sa physiologie mais également la vôtre afin que le portage soit agréable pour lui comme pour vous !
[Portage 1/3] Pourquoi porter son bébé ?
Cet article est le 1er d’une série sur le portage des bébés. Rendez-vous à la fin pour découvrir les suivants.
Avant même d’avoir mon premier enfant, je m’étais renseigné sur le portage des bébés.
Habitant à Paris, je ne me voyais pas transporter ma fille Gabrielle en poussette dans le métro avec ses escaliers interminables et ses rames bondées. Le porte-bébé me semblait idéal.
Carole, elle, avait déjà vu le côté pratique : elle pourrait s’occuper de Gabrielle tout en continuant ses activités à la maison.
Par contre nous ne connaissions pas les les bienfaits que ça apporterait à notre bébé. Nous les avons découvert plus tard :
En portant votre bébé, vous lui transmettez ce qu’aucune chambre d’enfant installée avec amour, aucun berceau ni aucune poussette ultra-confortable ne peuvent transmettre: le sentiment de bien-être, de sécurité, de chaleur, le mouvement, la vie.
Felix Stauffer, biologiste
Voici quelques arguments qui vont donneront peut-être envie d’abandonner votre poussette et de porter votre enfant.
Mon bébé me repousse, c’est dur…
Depuis quelques semaines Gabrielle est cramponnée à sa maman.
Dès qu’elle ne se sent pas bien, elle veut aller dans les bras de Carole. Si jamais je la prends, elle hurle, pleure et se débat pour rejoindre sa mère.
J’ai du mal à accepter cette situation et je pense que Gabrielle le ressent.
Éduquer, c’est aussi montrer l’exemple
Cette semaine en passant devant une école primaire, une affiche m’a interpellée. Un proverbe navajo était écrit dessus :
On n’apprend pas la politesse à nos enfants, ils en sont simplement les témoins.
J’ai tout de suite pensé que c’était totalement vrai et qu’en même temps comme c’était indiquée en bas de l’affiche, cette phrase pouvait s’appliquer à des multiples domaines comme « la rigueur, l’honnêteté, le respect du code de la route et la quantité de confiture dans les crêpes » !
Éduquer, c’est d’abord montrer l’exemple.
En ce moment nous sommes en vacances sur l’île de Ré et je n’ai pas eu à aller bien loin pour trouver un exemple concret de ce proverbe.
Fête de Pâques en famille
Il y a quelques jours, c’était Pâques.
Quand j’étais petite, dans ma famille, chaque occasion était fêtée : Pâques, la fête des mères, les anniversaires, etc…
Ma maman préparait un bon repas et un gâteau. Nous prenions l’apéro puis mangions sur la table de la salle à manger qu’elle avait pris soin de décorer. Elle se faisait belle et mon père se rasait.
Nous passions un bon moment en famille. Ce n’était pas “comme tous les jours” et ça me plaisait beaucoup. J’en garde de très bons souvenirs.
J’ai envie de faire vivre la même chose à ma fille. Qu’elle garde bons souvenirs de famille comme moi.
J’aimerais qu’elle ait goût à préparer un bon repas, à décorer la table. Plus tard, qu’elle prévoit avec nous cette petite fête : trouver des recettes, faire une liste de courses, préparer le repas, aller cueillir (ou acheter) un bouquet et mettre la table avec une jolie vaisselle.
Ces préparatifs sont, je trouve, excitants et j’ai envie de lui faire découvrir ça.
4 techniques pour éviter de dire NON inutilement à votre enfant
Dès que l’enfant se met à se déplacer il découvre un univers tout nouveau pour lui.
Alors que jusqu’à présent il ne voyait que le plafond depuis sa position allongée sur le dos le voilà qu’il se met à se déplacer. Il découvre alors de nouvelles choses qui lui étaient inaccessibles.
Bien sûr il va vouloir les approcher, les regarder, les toucher même alors que vous n’en avez peut être pas envie.
Et voilà un des premiers défis auxquels nous parents sommes confrontés : comment poser des limites à son enfant sans risquer de frustrer ses besoins et sans sacrifier les miens ?
C’est à ce moment que commence la période du NON des parents.
Car dire non à son enfant est une manière de poser des limites, de lui indiquer ce qu’il peut ou ne peut pas faire, avec quoi il peut ou ne peut pas jouer.
Mais cela peut vite nous conduire à lui dire non à tout bout de champ car forcément il veut toucher, découvrir tout ce qui se trouve à sa portée.
Dans cet article, je vais partager avec vous quelques techniques que nous avons expérimenté et qui ont fonctionné chez nous.
Depuis que notre fille se déplace, nous la laissons aller librement dans tout notre appartement sans n’avoir (presque) jamais besoin de lui dire non.
Mais tout d’abord vous vous demandez peut-être pourquoi arrêter de dire non à son enfant.Tout simplement parce que si vous dites non tout le temps, ce mot n’aura plus de valeur.
Vous avez sans doute connu quelqu’un qui criait tout le temps sur son enfant sans que cela n’ait d’effet. C’est la même chose pour le NON. Si vous dites tout le temps NON, votre enfant ne l’entendra plus.
Il ne saura pas faire la différence entre un NON car il est en danger d’un NON car vous ne voulez pas qu’il touche à quelque chose.
À propos
Je suis Antoine, papa de deux enfants.
J’ai découvert l’éducation positive, une méthode d’éducation basée sur le respect mutuel, la confiance et la communication peu avant la naissance de mon premier enfant.
Aujourd’hui éducateur en Discipline Positive et auteur de ce blog, je partage ici mon expérience, mes lectures, mes conseils et mes petits bonheurs en famille !
Vous trouverez de nombreuses astuces éducatives mais également mon expérience de parent utilisant l’éducation positive et bienveillante au quotidien.
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