Ma CLÉ pour rester calme face à votre enfant
Pourquoi certains jours rester calme face à votre enfant vous est facile et d'autres impossible ? Découvrez le SECRET méconnu des parents calmes ICI
Lire la suiteVotre enfant est turbulent. Il bouge tout le temps. Vous avez l’impression qu’il est hyperactif. Souvent énervé ou irritable lorsqu’il rentre de l’école, il a du mal à se concentrer sur ses devoirs.
Vous avez déjà tout essayé pour qu’il se calme : la manière douce, le chantage, les punitions…
Rien ne fonctionne.
Avez-vous déjà pensé à changer son alimentation ?
Nos habitudes alimentaires et la qualité des aliments que nous mangeons sont directement en lien avec notre cerveau : notre mental et notre moral !
Dans ce article, je développerai, d’une part, les aliments qui peuvent avoir un impact négatif sur le comportement de votre enfant, le rendre plus turbulent et excité.
Et, d’autre part, je vous donnerai des solutions pour rendre votre enfant plus calme, plus concentré et plus apaisé.
Note : Cet article a été écrit par Nathalie Mertens, créatrice du blog nutri-momes.com, auteure du livre Simplifiez-vous la cuisine ! S’organiser en 10 étapes pour des repas rapides et sains au quotidien, conseillère en Nutrition certifiée Cerden et maman de 3 enfants.
Elle partage aux parents ses conseils et astuces pour les aider à nourrir leurs enfants de manière saine et équilibrée.
Sa philosophie : “Aliments sains, enfants sereins”.
Lorsque votre bébé commence à manger du solide, votre pédiatre vous donne les premières recommandations, dont celle-ci : « Mettez de bonnes graisses dans ses panades » (c’est-à-dire souvent de bonnes huiles).
À l’approche de ses 2 ans, votre pédiatre vous dit alors : « Maintenant, il peut manger comme vous »
Le problème : quand votre enfant commence à manger comme vous, souvent, il ne reçoit plus assez de bonnes graisses.
Et, plus les années avancent, plus il fait le plein de mauvaises graisses (dans les biscuits, chips, plats préparés, pizzas, nuggets, sauces…).
Et ces mauvaises graisses affectent ses apprentissages et sa mémoire à court et à moyen terme !
Il s’agit des acides gras essentiels oméga-3. Et on ne les trouve que dans l’alimentation !
Les oméga-3 jouent un rôle essentiel au niveau de :
Un déficit en oméga-3 peut entraîner agitation, hyperactivité, impulsivité, troubles de l’attention, anxiété, timidité, troubles des fonctions cognitives et de la stabilité émotionnelle.
Si votre enfant ne mange pas de manière saine et équilibrée, il est fort probable qu’il manque de bons nutriments.
Je vais vous parler de 3 nutriments que votre enfant devrait absolument avoir par le biais de l’alimentation.
Comment vous assurez que votre enfant aie ces nutriments en bonne quantité ?
Grâce à une alimentation variée et équilibrée !
Ce ne sont bien évidemment pas les seuls micronutriments nécessaires à la santé de votre enfant ! Il en existe d’autres qui jouent plusieurs rôles essentiels ! D’où l’importance d’une alimentation variée.
Un petit déjeuner à base de céréales industrielles ou une tartine à la confiture. Un biscuit à 10h. Deux tartines de pain blanc à midi et un dessert. Un ou plusieurs biscuits au goûter…
On ne se rend pas toujours compte de la quantité de sucre que nos enfants consomment tout au long d’une journée.
Votre enfant peut rapidement atteindre les 100 g de sucre « ajoutés » ! Sachant qu’un morceau de sucre pèse environ 6 grammes, c’est comme si vous donniez 16 morceaux ou 25 cuillères à café du sucre à manger à votre enfant !
Et tout ça, sans vous en apercevoir !
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas consommer plus de 3 cuillères à café (c’est-à-dire 12 grammes) pour les jeunes enfants et 6 cuillères à café de sucre par jour (c’est-à-dire 25 grammes) pour les plus grands.
Nous dépassons facilement ces recommandations !
Hormis les conséquences au niveau physique (surpoids, diabète de type 2, affaiblissement du système immunitaire…), cette quantité de sucre a également un impact sur le comportement de votre enfant.
Lorsque votre enfant consomme un aliment qui contient des « sucres rapides », le taux de glucose (sucre dans le sang) augmente rapidement, créant un pic de glycémie.
Deux heures plus tard, ce taux de glucose chute entraînant alors une hypoglycémie. A ce moment-là, votre enfant ressent une baisse d’énergie et son corps réclame une nouvelle dose de sucre.
Et là, c’est reparti.
Sucre → pic de glycémie → hypoglycémie → sucre… Un cercle vicieux se met en place. Et l’énergie de votre enfant évolue en dents de scie, en empirant au fur et à mesure de la journée.
Plus votre enfant consomme du sucre tôt dans sa journée (par exemple, dès le petit déjeuner), plus les conséquences seront fortes !
Les symptômes seront plus ou moins forts en fonction de la sensibilité de chacun.
La plus grande difficulté : faire le lien de cause à effet ! Il peut se passer deux heures entre le repas sucré de votre enfant et les conséquences au niveau de son comportement.
Vous l’aurez donc compris, certains aliments sont à éviter au maximum :
Lisez les étiquettes et évitez les ingrédients comme sucre, glucose, fructose, sirop de maïs, etc.
Oui, votre enfant a besoin de consommer du sucre car c’est le principal carburant de son corps (le cerveau et les muscles en ont besoin) mais pas n’importe lesquels !
Donnez à votre enfant les « sucres lents » :
Découvrez dans cet article 9 astuces pour diminuer votre quantité de sucre raffiné.
Je ne pouvais pas écrire cet article sans parler du petit déjeuner ! Surtout qu’on vient de voir son importance dans le cercle vicieux du sucre !
Pour que votre enfant puisse ressentir énergie et vitalité tout au long de la matinée et être plus calme et concentré, son petit déjeuner devra contenir :
Découvrez dans cet article des recettes et idées de petits déjeuners équilibrés.
Avez-vous déjà pris le temps de lire ce qui était mentionné sur les étiquettes des confiseries que vous achetez ? Ou prenez-vous les petits bonbons colorés parce que votre enfant les adore et vous voulez tellement lui faire plaisir !
On parle beaucoup de certains additifs, conservateurs, exhausteurs de goûts, colorants, etc. pour leurs effets néfastes pour la santé.
Mais savez-vous qu’ils peuvent aussi entraîner hyperactivité, impulsivité, agressivité, inattention, difficultés d’apprentissage, insomnies, maux de tête et de ventre ?
Sur certains sachets de bonbons, vous pouvez découvrir des phrases comme : « peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants »
Si l’Europe a demandé que cette mention soit inscrite sur certains sachets de bonbons et autres, c’est que de nombreuses études ont prouvé ce fait !
Dommage que les industriels continuent à les utiliser…
En Australie, un test a été réalisé dans une école publique. Pendant 15 jours, les enfants n’ont mangé aucun aliment contenant des additifs.
Le but : étudier l’impact de l’alimentation sur leur santé et leur comportement.
Résultats ? Plus d’élèves concentrés, moins de punitions et de retenues. Les élèves qui étaient avant agressifs et avaient « mauvais caractère » deviennent plus calmes et développent des relations d’amitié avec les autres enfants.
Regardez cette vidéo pour voir la transformation d’enfants turbulents en enfants calmes grâce à un changement d’alimentation :
L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) le définit comme suit :
« Un additif alimentaire est une substance qui n’est pas habituellement consommée comme un aliment ou utilisée comme un ingrédient dans l’alimentation. Ces composés sont ajoutés aux denrées dans un but technologique au stade de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, du transport ou de l’entreposage des denrées et se retrouvent donc dans la composition du produit fini »
Ils sont utilisés pour :
Prenez l’exemple des certains fruits parfaits et brillants dans les magasins…
Ils peuvent avoir comme conséquences des allergies, des troubles du comportement (hyperactivité, agressivité, insomnies…) et de l’attention, perturber le microbiote intestinal, créer des cancers…
Au sujet de l’hyperactivité, un lien a été établi avec certains additifs : les colorants et les additifs phosphatés (vous retrouverez ces derniers sous les termes « acide phosphorique », « di-phosphate » ou « phosphate de calcium ») .
Vous pouvez les trouver dans les confiseries, confitures, sodas, charcuteries, fromages à tartiner…
Vous pouvez retrouver les additifs sur les étiquettes soit avec leur nom chimique soit avec leur code européen « E » suivi de 3 chiffres.
Au début, ça vous paraîtra peut-être laborieux, ça vous mettra du temps pour faire vos courses. Puis, avec l’habitude, vous saurez :
Retenez : moins il y a d’ingrédients sur la liste, mieux c’est !
Vous avez l’impression que votre enfant ne pourrait pas se passer de ce type d’aliments ? Impliquez-le dans les changements !
Découvrez ici les capacités de nos enfants en cuisine.
Une déshydratation peut avoir un impact sur le comportement de votre enfant : il peut être plus irritable, avoir des difficultés à se concentrer…
Savez-vous que 60% des enfants sont déshydratés en rentrant de l’école ?!
Selon les recommandations de l’EFSA (l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) :
Les enfants de 4 à 8 ans devraient boire 1,6 l/jour
Les garçons de 9 à 13 ans : 2,1 l/jour
Les filles de 9 à 13 ans : 1,9 l/jour
En cas de déshydratation de :
2% du poids du corps → impact direct sur les fonctions cognitives et les résultats scolaires.
4 % du poids du corps → impact direct sur l’irritabilité et l’hyperactivité.
Sans parler des conséquences au niveau physique…
Rappelez à votre enfant de boire suffisamment d’eau à l’école. Offrez-lui une jolie gourde qui le motivera à boire plus régulièrement 😉
N’oubliez pas de privilégier l’eau !! Évitez les boissons sucrées.
J’ai bien conscience que mon article est dense. Je voulais vous partager un maximum d’informations pour vous permettre d’offrir à votre enfant une alimentation plus saine.
Vous avez vu que les aliments ont un impact direct sur le comportement de votre enfant. Qu’il soit un enfant turbulent ou un enfant calme, revenir à des produits plus naturels sera de toute façon bénéfique pour lui !
Avancez à votre rythme. Soyez bienveillant avec vous-même ! Vous n’avez pas besoin de changer toute son alimentation en une fois ! Faites-le pas à pas.
Par exemple, cette semaine, vous décidez de modifier les petits déjeuners.
La semaine prochaine, vous vous attaquez aux goûters.
Etc.
Pour d’autres conseils, rendez-vous sur nutri-momes.com.
Nath
> Continuer la lecture avec l’article Planifier ses repas pour gagner du temps !
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