4 astuces pour aider bébé à faire ses nuits
Une des préoccupations majeures des jeunes parents est que leur bébé se réveille la nuit. Découvrez ici 4 astuces pour aider votre bébé à faire ses nuits.
Lire la suiteLorsque l’on devient parent, on sait déjà que vers 12-13 ans, on va devoir faire face à l’adolescence, cette période où les enfants s’affirment et se rebellent contre l’autorité parentale.
Mais bien avant, lorsque nos enfants sont encore tout petits, il existe une autre période d’affirmation et de rébellion : le terrible two ou crise des 2 ans.
C’est une période où l’enfant change.
Lui qui était si docile, commence à s’affirmer, à dire Non à tout ce que vous lui dites. Il crie et pleure à la moindre frustration.
Rassurez-vous, cette période est tout à fait normale, tous les enfants passent par là. Elle fait partie du développement normal de l’enfant.
Elle a été surnommée terrible two car elle survient aux alentours 2 ans et peut être difficile à vivre pour les parents comme pour l’enfant, découvrez mes 4 astuces pour qu’il se passe au mieux pour vous et votre enfant.
Note : vous préférez les vidéos au texte ?
Pour vous, j’ai réalisé une courte vidéo pour passer le terrible two en douceur grâce à mes 4 astuces :
Le terrible two est une période qui commence à peu près vers 2 ans – entre 18 mois et 2 ans en fait.
Avant cette période, les enfants font généralement ce qu’on leur dit de faire sans broncher :
« Augustin tu as fait caca, viens, je vais te changer la couche »
« Gabrielle, c’est l’heure du repas »
« Leo, c’est l’heure de la sieste »
« Margot, on va sortir faire une promenade »
Bref c’est l’idéal 😀
Vers 18 mois, l’enfant commence à avoir conscience de sa propre existence, il comprend qu’il est un être à part entière et qu’il n’est pas une partie de vous.
Tout naturellement, il va avoir envie de contrôler sa vie, et commencer à s’opposer à vos décisions :
« Non, non, non »
« Non, pas couche »
Ce changement peut être brutal et arriver du jour au lendemain.
C’est parfois déstabilisant.
C’est pour ça qu’on appelle cette période terrible two car vers 2 ans, l’enfant qui était très docile se met tout d’un coup « faire des crises ».
Le terrible two suit en fait une autre période qui est beaucoup moins connue et qu’on appelle la période du Non des parents.
Entre 12 et 18 mois, les bébés commencent à se déplacer et à découvrir des endroits de la maison qu’ils n’avaient encore jamais vu. Intrigués, ils vont se mettre à toucher à tout ce qui est à leur portée et la réponse des parents et bien souvent toujours la même : Non !
L’enfant qui entend ces « Non, ne fait pas ci », « Non, ne touche pas à ça » va tout naturellement répéter ce mot tant entendu dès qu’il commencera à s’affirmer.
À 18 mois, l’enfant a une bonne maîtrise de son corps : il sait marcher, courir, donner des coups de pieds, manipuler les objets.
Mais il a envie de plus, il veut vous imiter et va se retrouver confronté à ses propres limites.
Quelle frustration pour lui de ne pas être capable de faire le puzzle que vous avez sorti pour qu’il s’amuse… Quelle déception que vous ne compreniez pas qu’il veuille ce gâteau dans le placard !…
C’est une période riche en frustrations pour le petit enfant. Sa pensée est plus rapide que ses capacités motrices et sa faculté à se faire comprendre.
C’est difficile pour lui !
Toutes ces frustrations quotidiennes peuvent déclencher des crises de rage qui vont lui permettre d’extérioriser ce qu’il ressent.
C’est aussi à cette période que l’enfant va prendre conscience d’être une personne à part entière.
Ce besoin de s’affirmer, de dire « Je ne suis pas toi, je suis moi ! » et donc de s’opposer va lui permettre de développer sa conscience de lui-même et son autonomie.
Le mot « non » est très populaire chez les parents dès que leur enfant se met à découvrir la maison.
Pour ne pas en abuser, vous pouvez le remplacer par le mot « stop« . Il est plus efficace et moins ambigu que le classique « non ».
Réorganiser votre maison pour mettre les objets dangereux ou fragiles hors de portée vous permettra également de limiter les fois où vous direz « non ».
La 2e de mes 4 astuces pour gérer au mieux le terrible two c’est de proposer des choix.
À cette période, votre enfant n’accepte plus de se voir imposer vos décisions. C’est pourquoi il s’oppose de la seule manière qui soit à sa portée à ce moment : dire non. Si vous insistez et continuer de lui dire quoi faire il va se rebeller de plus en plus et vous serez dans un conflit permanent.
Au lieu de donner des ordres « Martin va prendre ton bain » ou de poser des questions fermées « Veux-tu manger un yaourt ? », qui risquent de recevoir un non comme réponse, proposez-lui des choix.
Les choix mettent en marche son cerveau et le stimulent.
Par exemple, pour s’habiller le matin :
« Est-ce que tu préfères mettre ton pantalon bleu ou le rouge ? »
« Veux-tu manger tout de suite ou finir ton jeu et manger dans cinq minutes ? »
« Est-ce que tu préfères mettre ton manteau tout de suite ou en bas de l’escalier ? »
« Préfères-tu mettre tes bottes de pluie ou tes bottes fourrées ? »
Vous décidez des propositions, votre enfant décide de celle qu’il choisit.
Chacun a son pouvoir.
Pendant cette période d’affirmation de votre enfant, les ordres déclenchent en lui son désir d’opposition. Il pense « Non ! J’ai du pouvoir sur ma vie, je veux contrôler ce que je fais, je ne veux pas faire ce que tu me dis ».
N’avez-vous jamais entendu (ou prononcé) la phrase « C’est ma vie ! Je fais ce que je veux ! » ?
Certains enfants, comme ma fille, répondent simplement « non » aux choix. Ils ne veulent pas choisir. Ils refusent toute proposition.
Si c’est le cas chez vous, dites simplement à votre enfant que « non » n’est pas une option et que vous lui laissez le choix qu’il préfère entre les deux options.
Puis répétez-les lui 🙂
Comme tout passe mieux avec un sourire, baissez-vous pour être à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui calmement la raison pour laquelle vous lui demandez de faire quelque chose : votre enfant se sentira beaucoup plus impliqué. Il y a alors de plus grandes chances qu’il vous écoute et choisisse l’une de vos propositions.
À certains moments, on ne peut malheureusement pas laisser le choix à notre enfant.
Par exemple, lorsqu’il doit aller à un rendez-vous.
Si vous avez rendez-vous chez le médecin, vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver 20 minutes en retard car votre enfant jouait et ne voulait pas arrêter.
Il y a des moments comme ceux-là où on a pas le choix, il faut partir tout de suite.
Dans ces moments-là au lieu de donner un ordre « C’est l’heure, on part tout de suite chez le médecin ! », prévenez-le à l’avance.
Pour reprendre l’exemple du médecin, baissez vous à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui : « Nous avons rendez-vous chez le médecin dans 20 minutes. On ne peut pas être en retard, le médecin nous attend. Il a d’autres patients à voir également. C’est le moment de partir pour notre rendez-vous. J’aimerais que tu viennes avec moi, il va regarder pourquoi tu tousses. »
Le fait d’expliquez la raison pour laquelle vous allez chez le médecin permettra à votre enfant d’y mettre du sens et d’être plus coopératif.
3e astuce pour le terrible two : accepter de changer.
Parfois on fait des choses inconsciemment sans vraiment savoir pourquoi on les fait. C’est notre routine, notre habitude.
Seulement nos habitudes ne sont pas les habitudes de notre enfant et notre rythme n’est pas le rythme de notre enfant : il n’a pas forcément envie de faire les mêmes choses que nous au même moment.
Avant de demander quelque chose à votre enfant posez-vous la question :
Pourquoi est-ce que je lui demande cela ?
Est-ce que c’est un besoin ou juste une envie sur le moment ?
Pour prendre un exemple : vous avez prévu d’aller au parc proche de chez vous. Sur le chemin, vous apercevez de petits escargots dans l’herbe. Vos enfants s’arrêtent et les observent.
Comme vous aviez prévu d’aller au parc, vous essayez de les faire repartir. Mais eux n’ont plus envie, et chacun insiste : vous pour aller au parc, eux pour rester ici, sur le bord du chemin, fascinés qu’ils sont par les escargots.
Chacun campe sur ses positions, le conflit guette…
À ce moment-là, posez-vous la question : Pourquoi est-ce que j’ai envie d’aller au parc ?
À l’origine, vous vouliez y aller pour faire plaisir à vos enfants.
Mais en fait, ce qui leur fait plaisir ce n’est pas d’aller au parc, c’est de regarder les escargots qu’ils viennent de découvrir.
Changez votre plan. Restez regarder les escargots, vous irez au parc un autre jour 😉
Tout simplement.
Aujourd’hui, ce qui fait vraiment plaisir à vos enfants c’est de regarder les escargots. De votre côté, entre le parc et les escargots, c’est du pareil au même. Alors, autant regarder les escargots, tout le monde sera content et ça évite une crise et un affrontement.
Camper sur ses positions ne mène à rien. Si nos besoins sont différents, essayons de trouver ensemble une solution qui satisfait tout le monde.
Et enfin, la dernière des 4 astuces pour gérer le terrible two de votre enfant, ma botte secrète : la phrase « Dis-moi quand tu es prêt(e)«
C’est une phrase qui est toute simple mais qui fait toute la différence, car en disant « Dis-moi quand tu es prêt(e) » vous laissez le contrôle à votre enfant.
Il n’y a plus d’ordre, vous ne choisissez plus à la place de votre enfant, vous le laissez faire.
Grâce à ces quelques mots, c’est votre enfant qui porte la responsabilité. C’est lui qui a le contrôle de sa vie, c’est ce qu’il recherche.
Peut-être que vous pensez « Ok, mais mon enfant ne va jamais faire ce que je veux si je le laisse décider de quand le faire… »
Et bien de mon expérience, c’est tout le contraire !
Comme il ne ressent plus votre pression, il va faire ce que vous lui demandez d’autant plus facilement. Il ne va probablement pas s’atteler à la tâche immédiatement mais dans les 5 ou 10 minutes qui suivent à tous les coups.
Personnellement je l’utilise très souvent après le repas, au moment d’aller à la salle de bain pour se laver les dents.
Se brosser les dents n’est pas l’activité favorite de ma fille 😛 Elle rechigne et « gagne du temps » pour retarder l’échéance.
Très souvent, je lui dis « Gabrielle, je vois que tu n’as pas envie de te laver les dents tout de suite. Dis-moi quand tu es prête à te laver les dents et je reviendrais dans la salle de bain à ce moment »
Et la plupart du temps, elle joue quelques minutes puis revient me voir pour me dire « C’est bon, je suis prête ! »
Tout simplement.
Vous pouvez utiliser cette phrase pour tout et n’importe quoi :
Bref pour tout un tas de choses.
J’utilise cette astuce extrêmement souvent. C’est ma botte secrète quand plus rien ne marche 😉
Le terrible two est un moment important dans le développement de l’enfant. Ils commencent à exprimer leurs envies qui ne sont pas forcément identiques aux nôtres. Ils s’opposent aussi pour affirmer leur différence. Continuer à leurs dire quoi faire va à l’encontre de leurs besoins.
En les écoutant et les laissant faire leurs propres choix on leur donne de l’autonomie, de l’importance et le sentiment qu’ils sont capables.
Pour aller plus loin sur le sujet du terrible two, je vous conseille la lecture des livres Au cœur des émotions de l’enfant (lire mon avis) et « J’ai tout essayé ! » (lire mon avis, Isabelle Filliozat) et Pleurs et colères des enfants et des bébés (Aletha Solter)
Bonjour,
J’ai un petit garçon âgé de 20 mois.
Il est très gentil, mais vraiment très têtu et se met régulièrement en danger (il escalade comp’etement Les barrières de sécurité, grimpe sur les poignées de porte de la cuisine jusqu’à atteindre l’évier et allumer l’eau, et j’en passe).
J’ai beau lui expliquer, hausser le ton, détourner son attention avec autre chose, rien n’y fait.. il continue et se frustre jusqu’à lancer un jouet ou mettre un coup de pied dans le mur étc
C’est extrêmement fatiguant car il est constamment en quête d’une decouverte ou expérience dangereuse à tester.
Auriez vous quelques conseils ?
Merci à vous
Bonjour Laetitita,
je comprends que la situation doit être épuisante.
Ce que vous pouvez commencer par faire c’est de sécuriser au maximum votre environnement (si la barrière de sécurité est devenu plus dangereuse que sécurisante car votre enfant l’escalade, peut-être pouvez-vous l’enlever et voir comment cela se passe)
J’imagine que vous l’avez déjà fait mais réexpliquez-lui régulièrement pourquoi vous n’aimez pas quand il grimpe sur l’évier (car il pourrait tomber et se faire mal, casser les poignées de porte, il se met en danger, etc.)
Comme vous ne pouvez pas être tout le temps derrière lui à le surveillez, lorsqu’il se met dans ce genre de situations, aidez-le à s’en sortir seul pour lui apprendre comment ne pas rester coincé.
Votre enfant a envie de grimper. Peut-être que vous pourriez lui trouver une activité qui va dans ce sens comme baby gym ou de l’escalade pour les tout-petits.
Si vous ne trouvez pas près de chez vous, prenez des moments dans la journée où vous lui permettez de grimper et d’explorer son environnement. Peut-être pouvez-vous même lui créer des parcours avec des coussins et des chaises sur lequel il s’amusera. Vous répondrez à ses besoins en toute sécurité.
Et sortez au parc régulièrement.
Enfin vous pouvez utiliser des livres ou des jeux qui expliquent visuellement le danger et qui aideront votre fils à le visualiser.
Bonjour
J’ai acheté vos 15 fiches qui m’ont aider à synthétiser plus ou moins ce que vous dites sur votre blog qui est très riche et intéressant.
Je trouve cette méthode d’éducation très pertinente et elle marche pour Gabriel mon fils de 27 mois 80% du temps. Mais j’avoue être démunie dans les autres 20%, où il crie et tape malgré le fait dej:avoir prévenu du changement d’activite par exemple.
Et là je me dis sur le site d’éduquer différemment c’est le monde des bisounours! Je ne trouve pas vos explications quand les méthodes douces ne fonctionnent pas… Vous dites « généralement cette méthode marche » mais vous n’expliquez pas comment faire quand cela ne marche pas!
Merci d’avance de votre retour
Bonjour Sandie,
tous les enfants ne réagissent pas de la même manière. Certains vont être très réceptifs à ce que vous lui dites, d’autres beaucoup moins. C’est pour cela que nous essayons de donner plusieurs outils pour chaque situation afin que vous expérimentiez chez vous ce qui correspond à votre enfant.
Par exemple, la technique des choix ne fonctionne pratiquement jamais avec notre fille (elle dit juste non sans faire de choix) mais elle fonctionne avec d’autres enfants. Nous avons trouvé autre chose avec elle.
Ensuite, en fonction de l’humeur de votre enfant, de son état de fatigue, etc. il sera plus ou moins réceptif et à l’écoute de ce que vous lui dites. Tout comme nous, lorsque l’on est fatigué on est beaucoup moins patient.
Dans tous les cas, la manière « forte » ne fonctionne jamais. Même si vous pouvez avoir l’impression du contraire sur le moment, à moyen/long terme elle n’est pas efficace. Lorsque les punitions sont utilisées ou lorsque le ton monte, l’enfant a peur, c’est ce qui le fait s’arrêter. Mais l’éducation par la peur n’est pas une solution.
Vous savez, chez nous non plus tout n’est pas toujours rose, ce n’est pas le monde des bisounours !
On s’énerve aussi.
Vous dites, que votre enfant crie et tape lors d’un changement d’activité malgré le fait que vous l’ayez prévenu.
Déjà, taper est inacceptable, ne le laissez pas faire. Lorsque cela arrive, vous pouvez par exemple lui dire « Non Gabriel, je n’accepte pas d’être tapé. Cela me fait mal, je n’aime pas, je ne peux pas te laisser faire » et vous vous éloignez de lui.
Il a le droit d’être frustré car il aurait voulu continuer l’activité mais pas de mordre ou taper.
Dites lui cela sans énervement mais sur un ton ferme pour lui faire comprendre que vous ne pouvez pas laisser passer la situation, tout en étant empathique avec des phrases comme « Je vois que tu es très triste d’arrêter, tu avais vraiment envie de continuer cette activité » et vous pouvez donner un exemple personnel d’une situation similaire que vous avez vécue et comment vous l’avez surmonté.
L’humour, le rire et la musique sont également très efficaces pour désarmorcer une situation compliquée.
Et la patience…
Répéter, répéter et répéter… à force de répéter cela va venir.
Comme pour vous, pendant un temps Gabrielle nous tapait lorsqu’elle était énervée. À force de lui répéter que cela nous faisait mal, que nous n’aimions pas et que taper n’était pas respectueux, elle a arrêté.
Carole et moi faisons de la sophrologie, nous lui avons expliqué comment nous nous calmons en soufflant fort lorsque nous sommes énervés. Elle nous a regardé intrigué les premières fois. D’elle-même elle a pris cette technique pour elle. Parfois nous l’entendons partir dans sa chambre et souffler lorsqu’elle est énervée.
Le câlin est aussi très efficace pour faire redescendre la pression. J’en ai encore fait l’expérience cet après-midi. J’étais énervé pour une broutille. Après m’avoir demandé, Carole et Gabrielle m’ont fait un câlin, ça m’a quasi-instantannément calmé.
Pour aider votre enfant à surmonter les cris et les crises de rage, nous donnons d’autres exemples dans cette vidéo
https://eduquer-differemment.com/comment-gerer-crise-de-rage/
J’espère que ces quelques conseils vous aideront.
Antoine
merci pour l’article, ici on s’adapte aussi un peu, on sait les « cartes » qu’on a à jouer mais pas forcément l’ordre (et il faut prendre le temps qu’il faut à l’enfant). je prépare les enfants en leur disant assez en avance ce qu’il y a à faire (après manger on s’habille ou tu finis ton jeu et on s’habille…) sinon avec des tableaux de rituel ça marche aussi (leur laisser un peu le choix de l’ordre entre repas et habillage et jeu), sinon on peut aussi botter en touche en rigolant en chantant et passer un peu au-delà du refus. Et l’importance du même déroulement qui les rassure.
La période du « Non » suit aussi juste celle du « non » des parents « ne touche pas à ci à ça… » et ça commence à ce moment là : mettre la maison si possible au niveau de l’enfant. Bon ça peut pas être à 100%, il faut qu’il apprenne un peu aussi ce qu’il a le droit ou pas mais à petite dose (s’il y a trop d’interdit c’est difficile) et essayer d’équilibrer les « non » et les « oui ça tu peux »
Bon courage aux parents, c’est une période pas facile, il faut bcp bcp répéter (mais c’est ça l’éducation non?)
Bonjour Marion, merci pour votre commentaire.
Tout à fait, ce que l’on sait généralement moins c’est que deux périodes de « non » se succèdent. Celle des parents puis celle des enfant.
Réduire le « non » des enfants commence en réduisant le « non » des parents
Nous avons écrit un article avec quelques astuces pour dire « non » moins souvent : https://eduquer-differemment.com/comment-eviter-non-inutile-enfant/
Bonjour Antoine,
Cette période que l’on nomme « terrible two » a valu sa première fessée à notre plus grand (aujourd’hui âgé de 10 ans) car nous pensions simplement à l’époque que c’était la période d’opposition de l’enfant et qu’il fallait lui montrer qui « commandait » (en l’occurrence les parents). Cela ressemblait plus à une lutte d’ego voire à du « dressage » (le mot est un peu fort mais reflète bien la situation que nous vivions alors) du fait que nous n’étions pas vraiment à l’écoute de notre poussin et souvent pressés.
Je me suis senti tellement mal après cette fessée (malgré tout douce en comparaison de celles que j’avais pu recevoir quand j’étais enfant) que je me suis juré de trouver d’autres solutions. J’ai depuis compris que l’opposition de l’enfant active certains mécanismes chez l’adulte qui réagit alors plus qu’il ne réfléchit.
Grâce à la parentalité bienveillante, en prenant davantage le temps de s’écouter soi et de discuter avec nos enfants (de tisser le lien), en lisant (un blog comme le vôtre, les livres sur le sujet…) et en discutant avec des professionnels de l’enfance : nous avons trouvé des solutions. Cela change complètement la donne dans notre famille et autour de nous.
Une dernière chose : dans cette période, notre plus petit traînait régulièrement les pieds au moment de s’habiller pour aller chez la nounou. Cela provoquait une certaine panique car nous ne voulions pas être en retard au travail qui se terminait, le plus souvent, en cris et en un rapport de force avec l’enfant pour l’habiller. Nous avions résolu cela, après différents essais, en le levant 1/4 h avant le plus grand afin qu’il ait plus de temps pour jouer avant d’accepter de s’habiller (c’est apparemment ce qu’il voulait)…
Merci pour votre témoignage François-Xavier.
Votre blog est complètement en adéquation avec le nôtre !